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Un réveil de la piété primitive

Mise en ligne Avr 29, 2017 par Adrian Ebens dans Evangile éternel
Traduit par Colin Pascal
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Avant que les jugements de Dieu fondent sur la terre, il y aura au sein de son peuple un réveil de la piété primitive tel qu’on n’en a pas vu depuis les jours des apôtres. Dieu accordera à ses enfants l’Esprit et la puissance d’en haut. Alors, de nombreuses âmes sortiront des églises où l’amour du monde a supplanté l’amour de Dieu et de sa Parole. Beaucoup de pasteurs et de fidèles accepteront joyeusement les vérités que Dieu a fait proclamer en ce temps-ci pour préparer un peuple en vue de la seconde venue du Christ. {TS 504.2}

Sabbat dernier, le 11 mars 2017, nous avons vu ce qu’est le salaire du péché et que Dieu n’est pas responsable de la mort (voir The Penalty for Sin – God is not the author of death). Il est évident qu’une grande lumière est en train de se répandre dans le cœur du peuple de Dieu.

Isa 60:1-3 Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi. (2) Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples ; mais sur toi l’Éternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. (3) Des nations marchent à ta lumière, et des rois à la clarté de tes rayons.

Le pardon que Dieu était prêt à offrir à Lucifer sans recourir ni à la force ni à des menaces de mort, ainsi que les preuves tangibles que notre Père a pardonné environ un sixième des anges après qu’ils ont choisi de suivre Satan met en lumière son sublime caractère. Examinons tout cela de plus près.

Dans sa grande miséricorde, Dieu supporta longtemps Lucifer. Il ne le destitua pas de sa haute position dès les premières manifestations de son mécontentement, ni même lorsqu’il commença à propager ses idées parmi les anges fidèles. Le pardon lui fut offert à plusieurs reprises à condition qu’il se repente et se soumette. {TS 539}

De nombreux sympathisants de Lucifer écoutèrent finalement les conseils des anges fidèles et se repentirent de leur mécontentement. Le Père et son cher Fils acceptèrent de les réintégrer. {1 SP 20,21}

De nombreux anges se repentirent et furent réintégrés par le Père et son Fils. Les preuves sont claires que la moitié des anges choisirent de suivre Lucifer, mais que seulement un tiers d’entre eux perdirent leur état originel.

Satan, exultant, montrait ses sympathisants qui comptaient près de la moitié des anges et s’écria : « ils sont de mon côté ! » {1 SP 22}

Quand Satan commença son œuvre néfaste dans le ciel, il n’alla pas se plaindre devant Dieu et devant le Christ, mais il s’en fut auprès des anges qui le croyaient parfait, pour leur faire croire que Dieu avait été injuste envers lui en lui préférant le Christ. Le résultat de ce faux raisonnement fut que le tiers des anges lui accordèrent leur sympathie et perdirent leur innocence et la place élevée qu’ils occupaient dans le séjour du bonheur {TE 2 119}

Comment le Père peut-il simplement pardonner à ses anges sans qu’ils n’aient à subir une peine quelconque ? C’est là que nous prenons pleinement conscience de notre nature pécheresse et que nous commençons à voir à quel point Satan a influencé les fils et filles d’Adam. C’est lui, Satan, qui a insisté pour que chaque péché soit puni.

Lorsque le grand conflit éclata, Satan avait déclaré que la loi de Dieu ne peut être observée, que la justice est incompatible avec la miséricorde, et, qu’au cas où la loi serait transgressée, il n’y aurait pas de pardon pour le pécheur. Chaque péché doit recevoir son châtiment, affirmait Satan ; un Dieu qui ferait grâce au pécheur ne serait pas un Dieu de vérité et de justice. Satan exulta quand les hommes eurent violé la loi de Dieu et foulé aux pieds son commandement. Il était donc démontré, assurait-il, que la loi ne peut être observée ; il n’y avait pas de pardon pour l’homme. Ayant été chassé du ciel après sa révolte, il prétendait que la race humaine devait être privée à toujours de la faveur de Dieu. Dieu ne pouvait être juste, assurait-il, et se montrer en même temps compatissant envers le pécheur. {JC 766.1}

Pour nous, il est naturel de croire que si Dieu pardonnait simplement tous ceux qui le lui demandaient, ce serait de sa part un signe de faiblesse et de manque de fermeté à l’égard du mal. Ce n’est pas ainsi que l’on pense dans le Royaume de Dieu.

Comme nous avons essayé de le démontrer au monde depuis le Jour des expiations du 30 sept. 2001 (après les attentats de New York), le royaume de Dieu est un royaume relationnel. Notre valeur et notre mérite sont en relation directe avec notre Père céleste. Lorsque nous doutons de sa bonté, cela le blesse énormément. Il est toutefois prêt à supporter cette souffrance par amour pour nous. Alors, une fois que nous nous rendons compte que nous lui causons cette souffrance, nous pouvons lui demander pardon, affligés de l’avoir blessé, ou refuser de reconnaître notre tort pour éviter de réaliser ce que nous lui avons fait subir. Le refus de reconnaître notre culpabilité détruit toute notre valeur puisque cela équivaut à refuser la relation que nous avons avec lui. Il cesse d’être réellement notre Père pour nous et nous commençons à nous autodétruire à cause de cette perte de valeur.

C’est un processus naturel, non pas judiciaire. La raison pour laquelle notre Père n’emploie pas la force pour punir ceux qui s’éloignent de lui tient tout d’abord du fait qu’il est toujours prêt à pardonner, mais aussi parce que lorsque nous réalisons combien nous le faisons souffrir, c’est déjà une punition qui nous empêchera de recommencer. Pouvons-nous imaginer la tristesse des anges qui revinrent à Dieu lorsqu’ils prirent conscience de combien ils blessèrent leur Père qui les voyait prendre parti contre lui avec Lucifer ? Ce dernier voulait le forcer à accepter sa volonté. Pouvons-nous saisir la joie des anges lorsqu’ils comprirent que le Père les aimait, leur pardonnait librement et ne leur gardait aucune rancune ? C’est la barrière contre la transgression : voir l’amour agape de Dieu comparé à nos échecs et reconnaître notre véritable relation avec lui.

Aucune autre punition n’était nécessaire pour dissuader ceux qui auraient voulu désobéir au Père et à son Fils. Comme Lucifer et les anges qui avaient pris son parti connaissaient parfaitement le caractère aimant de Dieu leur refus de croire en son pardon les mena à leur perte. Ils attribuèrent à Dieu les caractéristiques de Satan et ainsi commirent le péché impardonnable. Ce péché est impardonnable parce que c’est le pécheur lui-même qui le veut ainsi. Il se refuse à accepter son erreur et en vient à accuser Dieu, ce qui est complètement erroné, et détruit tout espoir de salut.

Si Lucifer et ses anges avaient été les seuls à pécher, l’épreuve que le Père et son Fils ont dû subir quand les anges ont commencé à manifester leur mécontentement et à douter de leur caractère ne se serait sûrement jamais révélée avec la crucifixion du Christ. Pourtant la confiance brisée avec les anges et la perte d’un tiers d’entre eux firent terriblement souffrir le Père et son Fils. Après que Satan eut complètement sapé toute espérance dans le pardon de Dieu, Adam et Ève se joignirent aux rebelles. En mangeant le fruit, ils furent exposés à l’influence de Satan, il commença ainsi à leur instiller ses propres croyances sur le caractère de Dieu.

Tout d’abord, il essaya de les persuader que Dieu n’attacherait pas une si grande importance à leur transgression et qu’il ne leur arriverait rien. Pourtant quand Dieu vint à eux, ils eurent peur de mourir à cause de la culpabilité qu’ils ressentaient. Comme ils étaient prisonniers de la puissance de Satan, ils ne pouvaient se repentir de leur transgression. Lorsqu’Adam accusa Dieu d’avoir été la cause de sa chute en ayant créé Ève, il se ferma à tout sentiment de remords et évita de penser aux blessures qu’il causait ainsi au Père et à son Fils. Il devint mort, dans l’erreur et le péché. Son âme se couvrit immédiatement de lèpre spirituelle. Il perdit toute notion du terrible crime qu’il avait commis en doutant de la bonté de Dieu et en l’accusant d’être la cause de sa perte.

L’homme ne connaissait pas pleinement le caractère du Père et c’était là sa seule chance de salut.

Mais, bien que pécheur, l’homme était dans une situation différente de celle de Satan. Dans le ciel, Lucifer avait péché à la pleine lumière de la gloire de Dieu. L’amour divin lui avait été révélé mieux qu’à toute autre créature. Satan avait préféré suivre sa volonté égoïste et indépendante. Après ce choix irrévocable, Dieu ne pouvait rien faire de plus pour le sauver. En revanche, l’homme a été trompé, l’esprit obscurci par les sophismes de Satan. Il ne connaissait pas la hauteur et la profondeur de l’amour de Dieu. Une possibilité subsistait : lui faire connaître cet amour. On était en droit d’espérer qu’en contemplant le caractère divin l’homme serait attiré vers lui. {JC 766.2}

Lorsqu’Adam prit le parti de Satan, il était totalement prêt pour être en parfaite harmonie avec lui.

Par ce fait, l’homme, comme le Tentateur, avait apostasié et s’était perverti. En outre, Satan et Adam, au lieu de se trouver en mésintelligence, s’étaient mis en harmonie, de sorte que, si Dieu n’était pas intervenu, Adam et Lucifer se seraient ligués pour lutter contre le ciel. Donc, l’inimitié entre l’homme pécheur et l’auteur du mal n’est pas un fait d’ordre naturel, comme le démontre l’entente farouche qui dresse contre Dieu les impies et les armées de Satan. {TS 549.2}

Par nature, l’homme accepta le mensonge selon lequel Dieu ne lui pardonnerait pas et c’est la raison pour laquelle Adam ne demanda pas pardon à Dieu, au contraire, il le blâma ainsi qu’Ève pour sa chute. Pour accorder à l’homme un caractère qui demande pardon et qui puisse croire en la miséricorde divine, Christ revêtit l’humanité depuis la fondation du monde. En se joignant ainsi à l’homme, il héritait de tout ce qui le concernait. C’est pourquoi il prit sur lui la sentence de mort d’Adam. C’était la seule manière pour Christ de retrouver l’accès à l’esprit d’Adam pour l’influencer. C’est ainsi que Dieu put mettre l’inimitié entre le serpent et la femme.

C’est la grâce du Sauveur dans le cœur humain qui donne naissance à l’inimitié contre Satan. Sans cette puissance régénératrice, l’homme serait le captif et le jouet de Satan. Mais le principe nouveau implanté dans son cœur suscite la guerre là où avait régné la paix. La grâce qui met l’homme en mesure de résister au tyran, de repousser l’usurpateur et de surmonter les passions qui l’avaient asservi, révèle l’existence en son âme d’un principe entièrement divin. {TS 550.2}

Pour accorder cette grâce à l’homme, Christ dut se charger de la dette qu’il avait contractée. Adam avait scellé son sort et celui de sa postérité : il devait mourir sans espoir de pardon, écrasé par le poids de la condamnation. Pour accorder à l’homme cette grâce spéciale, l’inimitié contre le péché, Christ dut boire la totalité de la coupe dont Adam s’était chargé.

Le plus triste pour la race humaine c’est que la croyance satanique qui déclare que tout péché doit être fermement puni nous amène à considérer la croix comme une action de Dieu contre son Fils dans le seul but de satisfaire sa colère.

Ésaïe 53:4 ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié.

C’est la conception de la justice que l’homme a héritée de Satan qui nous amène à croire que la mort sanglante de Christ sur la croix a été organisée par Dieu comme une vengeance pour lui avoir désobéi. La vérité, c’est que Christ a payé la peine du péché que Satan et l’homme avaient fixé pour le transgresseur. La justice de Dieu fonctionne sur la base du principe suivant :

Mat 7:2 Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.

La justice de Dieu a été satisfaite en autorisant le choix de l’homme de le juger. L’amour de Dieu s’est interposé dans la personne de Jésus et il a demandé à recevoir la peine à la place de l’homme. Ainsi il était clair que la justice avait été satisfaite à la croix, mais Christ n’avait pas été puni, frappé par Dieu et humilié. Il a été frappé par Satan et par l’homme, jusqu’à la mort. C’était un jugement impitoyable d’un système inventé par le Diable. Hériter de cette mort était le seul moyen pour le Christ de pouvoir introduire cette inimitié dans le cœur de l’homme.

La puissance condamnatrice de Satan allait l’amener à instituer une théorie de la justice incompatible avec la miséricorde. Il prétend parler et agir au nom de Dieu, prendre des décisions parfaitement justes, sans jamais faire la moindre erreur. Il s’assoit lui-même sur le trône du jugement et déclare que ses conseils sont infaillibles. C’est là que sa justice impitoyable se manifeste, une contrefaçon de la justice véritable. Une fausse justice dont Dieu a horreur. {CTr 11.4}

Dieu cacha sa face à son Fils parce que Christ était rentré dans ce système juridique impitoyable. Il cria : « mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » parce que selon la pensée humaine Dieu abandonne. Christ devait supporter cette malédiction et laisser Dieu lui cacher sa face. Même si le Père était tout près de son Fils, Jésus ne pouvait pas le ressentir parce que notre culpabilité d’homme déchu pesait sur lui et lui causait une extrême angoisse.

Dieu a permis que son Fils soit livré pour nos offenses. Aux yeux de la Victime Expiatoire, il endossa le caractère du juge, en laissant de côté les qualités attachantes du Père. {TM 245.2}

Comment Dieu peut-il endosser un caractère qui ne lui appartient pas ? C’est l’œuvre de la mort. Dans le miroir de la loi d’amour immaculée de Dieu, la croyance humaine qui voit Dieu comme un méchant juge retombe sur Christ.

Luc 19:22 Il lui dit : je te juge sur tes paroles, méchant serviteur ; tu savais que je suis un homme sévère, prenant ce que je n’ai pas déposé, et moissonnant ce que je n’ai pas semé ;

Christ doit supporter une image de son Père qui lui est complètement étrangère, non pas parce que Dieu projette cette image, mais parce que c’est l’image qui se reflète dans le miroir de la loi. Quand Christ, chargé de nos péchés contemple la loi, il y voit un tyran dominateur prêt à le détruire. Christ voit le visage naturel de l’homme reflété sur son Père. Bien qu’il sache que ce n’est pas la vérité, ces terribles pensées d’un juge cruel déferlent dans son cœur. Satan se tient tout prêt pour le submerger et cela révèle bien le caractère de meurtrier qu’il possède en réalité.

Regardez le Fils de Dieu comme un pauvre enfant sans défense, tremblant de terreur et d’angoisse, sans espoir de pouvoir un jour revoir son Père et demandez-vous : pourquoi doit-il souffrir ainsi ? Parce que l’humanité a accepté le mensonge qui dit que Dieu ne pardonne pas le péché et que chaque péché doit être puni. Pour payer la dette de ce mode de pensée erroné, Christ est devenu péché pour nous — péché, à cause de cette croyance que Dieu ne pardonne pas.

On commence alors à entrevoir et à comprendre que Dieu est vraiment amour par nature et qu’il n’exige pas la mort comme punition du péché, mais qu’il était prêt à payer cette dette pour nous sauver.

Je me sens comme marchant hésitant sur des jambes en coton. Un nouveau monde s’ouvre à moi à la lumière d’une grâce que je n’aurais jamais pu imaginer. Mes yeux s’ouvrent lentement à la merveilleuse lumière de l’amour authentique d’un Père pour ses enfants égarés.

Celui dont les yeux se sont ouverts pour voir l’amour du Christ verra que le caractère de Dieu est plein d’amour et de compassion. Dieu ne semblera plus un être tyrannique, impitoyable, mais un Père impatient d’embrasser le fils repentant. Avec le psalmiste le pécheur s’écriera : « Comme un père a compassion de ses enfants, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent. » Psaumes 103:13. Tout désespoir est balayé de l’âme quand le Christ est reconnu sous son vrai caractère. {MC1 436.1}

Le poids du mensonge disant que tout péché doit être puni tombe de mes épaules. Je regarde en arrière et comprends pourquoi je réagis souvent avec colère et énervement quand des choses injustes me tombent dessus. Cette colère vient de la croyance que tout péché doit être puni. Cette croyance me pousse à forger des plans de vengeance, et la vengeance semble justifiée parce que tout péché doit être puni. Voilà le mantra qui tourne en boucle à l’intérieur de l’âme.

Frères et sœurs, je vous invite dans un monde nouveau où les péchés peuvent réellement être pardonnés. Aucun châtiment ne plane sur notre tête. Nous pouvons suivre l’exemple du Sauveur.

1 Pierre 2:21-25 (21) Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, (22) Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; (23) lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; (24) lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. (25) Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes.

Maltraité, [il] ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement. Voilà à quoi nous sommes appelés et nous pouvons aller de l’avant quand nous voyons que Dieu pardonnera vraiment et qu’il n’aura pas besoin d’avoir recours à la force pour faire justice.

Ce matin j’ai prié dans ce sens pour que l’Esprit vienne en moi. Maintenant que j’ai compris ces choses, je peux prier pour ce que je désire réellement : ne plus ressentir de désir de vengeance pour les personnes qui se comportent mal envers moi. C’est cet esprit qui allumera le feu du réveil de la piété primitive et éclairera le monde pour que la lumière de sa gloire se répande sur toute la terre.

Amen, viens Seigneur Jésus, viens dans nos cœurs que nous puissions vraiment aimer ceux qui nous veulent du mal et ceux qui parlent faussement contre nous. Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait (Mat 5:48) ce qui revient à dire : Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux (Luc 6:36).