De tous les grands mouvements religieux qui se produisirent depuis les jours des apôtres, aucun n’a été plus exempt des imperfections humaines et des tromperies de Satan que celui de l’automne de 1844. Même à présent, après bien des années, tous ceux qui ont pris part à ce mouvement et sont restés fermes dans la vérité, sentent encore la sainte influence de cette œuvre bénie et témoignent qu’elle était de Dieu. La Grande Controverse, p. 294.
Alors que je priais au culte de famille, le Saint-Esprit reposa sur moi, et il me semblait m’élever de plus en plus au-dessus de ce monde de ténèbres. Je me détournai pour voir mes frères adventistes restés en ce bas monde, mais je ne pus les découvrir. Une voix me dit alors : « Regarde encore, mais un peu plus haut. » Je levai les yeux, et je vis un sentier abrupt et étroit, bien au-dessus de ce monde. C’est là que les Adventistes s’avançaient vers la sainte cité. Derrière eux, au début du sentier, il y avait une brillante lumière, que l’ange me dit être le Cri de Minuit. Cette lumière éclairait le sentier dans toute sa longueur pour que leurs pieds se s’achoppent pas. Jésus marchait en tête pour les guider ; et tant qu’ils fixaient les regards sur lui, ils étaient en sécurité. Premiers Écrits, p. 14.